A l’ère du numérique, les pratiques culturelles des Français passent désormais par un écran.
Internet, téléphonie mobile, vidéo à la demande, jeux vidéo…contribuent à l’essor de cette nouvelle « culture de l’écran ».
Aussi, selon l’étude d’Olivier Donnat sur Les Pratiques culturelles des Français à l’ère du numérique (La Découverte), 83% des français ont un ordinateur à la maison et deux tiers des internautes consacrent 12heures par semaine à surfer sur la toile (hors scolarité et travail).
Face à ce phénomène, l’événement culturel se doit dorénavant d’exister virtuellement, "de passer par un écran", pour gagner en notoriété.
Pour cela, plusieurs possibilités et techniques existent.
La Nuit européenne des musées 2011, qui s’est tenue ce samedi 14 mai 2011, en souhaitant être une « nuit numérique », offre un bon exemple des différentes pratiques pouvant être mobilisées à cet effet :
- Le portail Internet officiel
Lancé spécialement pour l'événement, le site Internet de la Nuit européenne des musées agit comme une plateforme permettant de fédérer les différentes initiatives européennes et de promouvoir l’événement sur la toile en y recensant toutes les informations utiles (programme, moteur de recherche…), et en offrant de nombreux contenus multimédias venant enrichir le contenu :
- « Les visages de la nuit » propose une galerie de portraits vidéo de professionnels des musées partenaires, sous la forme d’interviews réalisées via Skype.
- « Les coulisses de la nuit » montre des vidéos de l’envers du décors.
- « Une œuvre, une histoire » offre une lecture plus ambitieuse des musées en mettant en avant un objet et en le reliant avec une histoire, en réponse au thème 2011 de l’ICOM « Musées et mémoire, quand les objets racontent votre histoire ». Le Calendrier de Coligny, exposé au Musée gallo-romain de Lyon Fourvière, y est, par exemple, mis en avant.
- « Les visages de la nuit » propose une galerie de portraits vidéo de professionnels des musées partenaires, sous la forme d’interviews réalisées via Skype.
- « Les coulisses de la nuit » montre des vidéos de l’envers du décors.
- « Une œuvre, une histoire » offre une lecture plus ambitieuse des musées en mettant en avant un objet et en le reliant avec une histoire, en réponse au thème 2011 de l’ICOM « Musées et mémoire, quand les objets racontent votre histoire ». Le Calendrier de Coligny, exposé au Musée gallo-romain de Lyon Fourvière, y est, par exemple, mis en avant.
- Le blog
Moins formel et plus participatif par définition, le blog de la Nuit permet de suivre la mise en place de cette 7ème édition et de connaître les différentes initiatives prises par les musées partenaires.
Le succès d’un blog se faisant principalement sur le long terme, ce blog a donc été lancé bien avant l’événement, dès le 22 février 2011, afin de fidéliser et de fédérer les internautes.
- Le profil Facebook
Le profil Facebook permet également de faire écho au blog, en relayant l’information qui y est diffusée.
Encore actif post-événement, il offre la possibilité de communiquer sur les retombées de la Nuit européenne des Musées 2011.
- Le compte Twitter
La Nuit européenne des Musées a beaucoup communiqué sur sa présence sur le réseau Twitter, avec La Nuit Twitte.
Présent via le hashtag #NDM11 ou @Nuitdesmusees, les utilisateurs de Twitter (visiteurs mais également les musées partenaires) ont pu suivre l’actualité de l’événement mais aussi commenter et partager leurs bons plans.
Twitter, qui compterait 2,4 millions d’utilisateurs français selon Semiocast, est devenu en 5 ans un acteur majeur de la culture d’écran.
- Le groupe Flickr
La création d’un groupe Flickr spécial Nuit des musées (mot-clés #NDM11) permet à tous les visiteurs européens de cette nuit des musées de poster ses propres photos, mais aussi de découvrir celles des autres visiteurs, et d'accroître ainsi la notoriété des musées et de leur collection.
- Le jeu en ligne
Au fil de l’enquête, ce jeu de piste amène le joueur à découvrir des objets insolites, énigmatiques ou poétiques présents dans les musées partenaires, avant de terminer l'enquête lors de la nuit du 14 mai 2011 dans un des musées partenaires.
Divers objectifs sont ainsi poursuivis : faire connaître l'événement de manière plus ludique, fidéliser les joueurs et créer chez eux une attente de l'événement, et enfin les amener à se déplacer dans les musées, et donc à se transformer en acteur réel de cette Nuit européenne des Musées.
Divers objectifs sont ainsi poursuivis : faire connaître l'événement de manière plus ludique, fidéliser les joueurs et créer chez eux une attente de l'événement, et enfin les amener à se déplacer dans les musées, et donc à se transformer en acteur réel de cette Nuit européenne des Musées.
- L' application Iphone
Une application pour Iphone et pour Ipod Touch a été réalisée pour l'occasion, par la société Spirit of Mobility. Cette application "Nuit des musées 2011" est disponible gratuitement sur Itunes. En plus du programme de l'événement, cette application permet également de localiser les musées et de créer son parcours depuis son téléphone portable.
Une application smartphone aurait également été intéressante et peut-être plus démocratique.
L'édition 2011 de la Nuit européenne des musées a accueilli plus de 2 millions de visiteurs en France, et 9 632 visiteurs à Lyon uniquement pour les musées municipaux (4100 au musée des Beaux Arts, 1657 au MAC, 2500 au musée Gadagne, 675 au musée de l'imprimerie et 700 au centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation).
Créée en 2005 par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Nuit européenne des Musées a bénéficié cette année d’une forte communication virtuelle, à l’instar de la politique numérique poursuivie par ce même Ministère, et illustrée par le lancement de son blog C/blog en janvier 2011, axé sur la culture et le numérique. A consulter régulièrement pour se tenir informé des évolutions numériques.
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